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REGISTRES D

[i5₇5]

Eschevins au Bureau de laditte Ville, ledict jour, pour les executer : ce qu'ilz auroient faict.

Les presentes Lettres missives ont esté envoiez par ie Roy ausdictz Sieurs Prevost des Marchans et

DLXXV. — Te Deum chanté pour la bonne nouvellf.

DE LA DEFFAITE DES REYSTRES PRES ESPERNAY PAR MONSEIGNEUR DE GuiSE.,

11 et 12 octobre 1575. (Fol. 237 ^r°.)

Le. mardy xi^me Octobre mil cinq cens soixante quinze, envyron huict heures du matin, Messieurs les Prevost des Marchans et Eschevins de laditte Ville de Paris, estans en l'hostel de mondict sieur le Prevost des Marchans, receurent nouvelle de la deffaitte des reytres faitte le jour d'hier près Espernay par Monseigneur le Duc de Guise W. Et pour en rendre graces à Dieu, furent, em leurs habitz ordinaires, en l'eglise Sainct Jehan en Greve où fut

chanté le Te Deum, envyron l'heure de unze heures du matin, en la manière accoustumée.

Et le lendemain, trois heures de rellevée, en leurs mesmes habitz, furent en l'eglise Nostre Dame de Paris, où fut de rechef chanté ledict Te Deum; où estoit le Roy, la Court de Parlement, Chambre des Comptes et generaux de la Justice.

DLXXVI. — [Mandemens aux Cappitaines des trois Nomrres]

POUR LA SOLDE DES II" 1111° HOMMES.

12 octobre 1575. (Fol. 237 ^r<-)

#e par les Prevost des Marchans et Eschevins de la Ville de Paris. "Il est enjoinct aux trois Cappitaines des harque-buziers, archers et arbalestriers de laditte Ville, de bailler et fournir par chascun jour cinquante personnes de leur Nombre aux sergens d'icelle Ville, pour faire ce qui leur sera ordonné pour le service du Roy et de la Ville; et à ceste fin, seront tenuz lesdictz Cappitaines faire chascun ung jour, et les faire conduire et commander par l'un des chefz, asscavoir :

le cappitaine Marchant, le jour de demain;

le cappitaine Raguenau, vendredi ;

et Bergeron, samedi;

et continuer jusques ad ce que autrement en ail esté ordonné.

"Faict au Bureau, le douziesme jour d'Octobre mil v° soixante quinze."

Pareilz Mandemens envoiez aux autres Cappitaines.

DLXXVII. — Mandemens [aux Quarteniers]

POUR ADVISER SUR LE DEFFAULT DE PAIEMENT DES RENTES.

17 octobre 1575. (Fol. 237 ^v°^-)

#e par les Prevost des Marchans et Eschevins

de la Ville de Paris.

"Sire Jacques Kerver, Quartenier de laditte Ville,

appellez avec vous quatre notables bourgeois de vostre

quartier; et vous trouvez tous mercredy prochain,

deux heures de rellevée précisement, en l'Assemblée generalle qui se fera en la Grand Salle de l'Hostel de laditte Ville, pour adviser sur le deffault de paiement des rentes de laditte Ville et l'ordre que l'on tiendra au paiement d'icelles : si n'y faittes faulte,

O Ce corps de reîtres ou cavaliers allemands avait été amené en France par le prince de Condé, chef du parti huguenot. Cette troupe, détachée de l'armée du prince de Condé pour se joindre à celle du duc d'Alençon, fut rencontrée entre Epernay et Château-Thierry par le duc de Guise, Henri de Lorraine, qui la mil en déroute. C'est dans cette action que le vainqueur fut blessé d'un coup d'arquebuse à la joue, d'où lui vint le surnom de Balafré.




302	REGISTRES D		[i5₇5] Eschevins au Bureau de laditte Ville, ledict jour, pour les executer : ce qu'ilz auroient faict.
Les presentes Lettres missives ont esté envoiez par ie Roy ausdictz Sieurs Prevost des Marchans et

DLXXV. — Te Deum chanté pour la bonne nouvellf. DE LA DEFFAITE DES REYSTRES PRES ESPERNAY PAR MONSEIGNEUR DE GuiSE., 11 et 12 octobre 1575. (Fol. 237 ^r°.)

Le. mardy xi^me Octobre mil cinq cens soixante quinze, envyron huict heures du matin, Messieurs les Prevost des Marchans et Eschevins de laditte Ville de Paris, estans en l'hostel de mondict sieur le Prevost des Marchans, receurent nouvelle de la deffaitte des reytres faitte le jour d'hier près Espernay par Monseigneur le Duc de Guise W. Et pour en rendre graces à Dieu, furent, em leurs habitz ordinaires, en l'eglise Sainct Jehan en Greve où fut		chanté le Te Deum, envyron l'heure de unze heures du matin, en la manière accoustumée.
		Et le lendemain, trois heures de rellevée, en leurs mesmes habitz, furent en l'eglise Nostre Dame de Paris, où fut de rechef chanté ledict Te Deum; où estoit le Roy, la Court de Parlement, Chambre des Comptes et generaux de la Justice.

DLXXVI. — [Mandemens aux Cappitaines des trois Nomrres] POUR LA SOLDE DES II" 1111° HOMMES. 12 octobre 1575. (Fol. 237 ^r<-)

#e par les Prevost des Marchans et Eschevins de la Ville de Paris. "Il est enjoinct aux trois Cappitaines des harque-buziers, archers et arbalestriers de laditte Ville, de bailler et fournir par chascun jour cinquante personnes de leur Nombre aux sergens d'icelle Ville, pour faire ce qui leur sera ordonné pour le service du Roy et de la Ville; et à ceste fin, seront tenuz lesdictz Cappitaines faire chascun ung jour, et les faire conduire et commander par l'un des chefz, asscavoir :		le cappitaine Marchant, le jour de demain; le cappitaine Raguenau, vendredi ; et Bergeron, samedi; et continuer jusques ad ce que autrement en ail esté ordonné. "Faict au Bureau, le douziesme jour d'Octobre mil v° soixante quinze."
		Pareilz Mandemens envoiez aux autres Cappitaines.

DLXXVII. — Mandemens [aux Quarteniers] POUR ADVISER SUR LE DEFFAULT DE PAIEMENT DES RENTES. 17 octobre 1575. (Fol. 237 ^v°^-)

#e par les Prevost des Marchans et Eschevins de la Ville de Paris. "Sire Jacques Kerver, Quartenier de laditte Ville, appellez avec vous quatre notables bourgeois de vostre quartier; et vous trouvez tous mercredy prochain,		deux heures de rellevée précisement, en l'Assemblée generalle qui se fera en la Grand Salle de l'Hostel de laditte Ville, pour adviser sur le deffault de paiement des rentes de laditte Ville et l'ordre que l'on tiendra au paiement d'icelles : si n'y faittes faulte,

O Ce corps de reîtres ou cavaliers allemands avait été amené en France par le prince de Condé, chef du parti huguenot. Cette troupe, détachée de l'armée du prince de Condé pour se joindre à celle du duc d'Alençon, fut rencontrée entre Epernay et Château-Thierry par le duc de Guise, Henri de Lorraine, qui la mil en déroute. C'est dans cette action que le vainqueur fut blessé d'un coup d'arquebuse à la joue, d'où lui vint le surnom de Balafré.